Dès les premières images, d’une fulgurante beauté, on sait que l’on va voir quelque chose de rare et de différent. Littéralement renversant, le premier plan sur cette forêt primaire qui s’étend à perte de vue nous fait comprendre que nous allons avoir la tête à l’envers et cette impression ne va pas se démentir au fur et à mesure de l’avancement du long-métrage. Ce film d’horreur sud-africain.

Film d'horreur sud-africain, voilà déjà qui intrigue, et normalement à la lecture du pitch, ma foi, généralement j'évite finalement de visionner. Mais là, finalement j'ai eu envie de découvrir s'il y avait quelque chose d'intéressant, dans le genre comme dans la nationalité. Bon, finalement non, rien de nouveau ou d'original. Mais finalement, j'ai bien aimé l'atmosphère se créant rapidement.

Gaia est un de ces films d'horreur où la nature est un protagoniste à part entière, c'est un registre casse-gueule où bien souvent on a affaire à des réalisations creuses et prétentieuses trainant péniblement en longueur leur absence totale de contenu réel. Gaia a le mérite d'être honnête et de dépeindre un drame sincère et correct qui doit pas mal à ses bons interprètes. Mais sur le plan du.

CECI N'EST PAS UNE CRITIQUE MAIS MES IMPRESSIONS D'APRES VISIONNAGE. Gaby, garde forestier se perd et fait une étrange rencontre. Cette fable écolo-préapocalyptique voudrait renverser nos sens comme nos opinions à la manière de ses plans d'introduction. La nature deviendrait prédatrice, opérant une sorte de revanche sur l'homme. Le mysticisme et la survie s'opposant à la perte de foi.